Le temps des cerises
 
								
				
				(paroles de Jean-Baptiste Clément, musique d’Antoine Renard) est une chanson écrite en 1866 sous Napoléon III, avant la guerre de 1870 et avant la Commune de Paris. Elle a été dédicacée par l’auteur du texte à une infirmière morte lors de la Semaine sanglante[1]. C’est aujourd’hui la chanson la plus connue et incontournable de cette période.
Ensuite, elle vint à représenter l’idéologie communiste. Par exemple, elle fut, pendant la Seconde Guerre mondiale, un point de ralliement entre communistes, qui étaient persécutés par le régime nazi.
Quand nous chanterons le temps des cerises
 Les gai rossignol et merle moqueur
 Seront tous en fête...
 Les belles auront la folie en tête
 Et les amoureux du soleil au cœur
 Quand nous chanterons le temps des cerises
 Sifflera bien mieux le merle moqueur
 Mais il est bien court le temps des cerises
 Où l’on s’en va deux cueillir en rêvant
 Des pendants d’oreille...
 Cerises d’amour aux robes pareilles
 Tombant sur la feuille en gouttes de sang
 Mais il est bien court le temps des cerises
 Pendants de corail qu’on cueille en rêvant
 Quand vous en serez au temps des cerises
 Si vous avez peur des chagrins d’amour
 Evitez les belles..
 Moi qui ne crains pas les peines cruelles
 Je ne vivrai point sans souffrir un jour
 Quand vous en serez au temps des cerises
 Vous aurez aussi vos peines d’amour
 J’aimerai toujours le temps des cerises
 C’est de ce temps là que je garde au cœur
 Une plaie ouverte...
 Et Dame Fortune, en m’étant offerte
 Ne pourra jamais fermer ma douleur
 J’aimerai toujours le temps des cerises
 Et le souvenir que je garde au cœur
 
       
		
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